Cette édition elle-même nous guidera vers des recherches futures, notamment parce qu’il sera possible de connecter ce corpus spécifique à d’autres sources et outils (numérisés), telle par exemple que la base de données, développée à l’Institut Huygens, NEWW VRE (New approaches to European Women’s Writing), (1) et de l’intégrer dans des catalogues en ligne comme par exemple EMLO (Early Modern Letters Online), et de procéder à des recherches sur des groupements de réseaux de correspondances (2).
Etant donné le volume de cette correspondance, nous avons décidé de procéder par étapes, et de la lancer par portions successives. A l’occasion de ces lancements, nous organisons chaque fois des rencontres où sont/seront discutées non seulement les lettres elles-mêmes, mais aussi les recherches rendues possibles grâce à cette édition numérisée.
Notes
- Ainsi il devient possible d’avoir un aperçu des auteurs femmes lues, appréciées et recommandées par Charrière (comme la Margrave de Bayreuth), et de celles qu’elle détestait pour des raisons d’ailleurs diverses (comme Mme de Genlis ou Mme de Staël). On y trouve également des réactions de lecteurs/lectrices de ses propres publications (l’enthousiasme de Rijklof van Goens, professeur à l’Université d’Utrecht, les objections de la féministe Johanna Naber en 1912, etc.).
- Voir par exemple les deux lettres découvertes par Liliana Melgar et Dirk van Miert, lorsqu’ils avaient procédé ainsi pour leur contribution au symposium de novembre 2021 (Melgar-Van Miert 2021). Ensuite, des collaborations se sont établies avec le projet dirigé par Nicole Pohl (Oxford Brookes) sur la Elizabeth Montagu Correspondence Online (EMCO), avec celui de Philippe Caron et Nicole Pellegrin (Poitiers) sur les correspondances en français de femmes nobles de divers pays (voir par exemple ici), et aussi avec Utrecht Time Machine (voir Pieters 2021 et Dirks 2021).